le blog qui tient des propos intolérables, où y'a pas de tolérance

Qu'est ce qu'un Pin's ? et pourquoi en faire la collec' ?

Un Pin's pour beaucoup, est un objet métallique qui s'épinglait sur les vestes et tee-shirts d'une époque lointaine. Une époque que les anciens appellent XXème siècle. Hé bien pas là. Ici sur collec' de pin's on épingle toujours, oui oui, mais qu'épingle t'on alors ? Les tendances, les tendancieux, les personnalités, tout ce qui est plébiscité afin d'être épinglé sur le mur de la critique, du cynisme et de la méchanceté (jamais gratuite, c'est important. si si) à travers le regard d'un mec sympa et souvent à contre-courant.

mardi 8 juin 2010

Lady Gaga - Music sounds better without you.

Bon avec cet article je risque de me mettre à dos pas mal d'attardés de monde, j'assume, quoiqu'en y réfléchissant je ne pense pas que parmis mes nombreux lecteurs je trouve d'ados boutonneux, d'émos sur la fin, et de victimes sonores de la nouvelle "idole" marketing pop du moment, Lady Gaga.


Honnêtement tenir ce blog a quand même des aspects bien dégueus, ok ça fait du bien et c'est un devoir d'épingler toutes ces saloperies, mais avant tout ça, le travail en amont qui pue, c'est le lire/écouter/regarder/bouffer/régurgiter/expulser toutes ces bouses, et là, j'en ai chié. Bon aller on se jette à l'eau, on va la buter la prostituée.

Difficile donc, d'être passé à côté du nouveau phénomène de l'année, magazines, radio, tv, toilettes, Lady Gaga est partout. Souvent accompagnée de sa cohorte de fans inconditionnels (ses petits monstres comme elle les appelle, comme c'est vomitif) qui trainent sur les forums de Staragora ou Public pour défendre la belle bête "MeeYYY nAaAn lAdY ccc 1FyLlE kI XprYiYm sKaiiil ReUsCaNNN", oui je t'entends Kévin, mais, et si elle ressent de la merde ? on fait comment ? Alors hein, j'tai bien feinté, espèce de gros malin.

Putain il avait des arguments celui là, mais comment elle a tant de fans la pouffiasse ? La réponse est simple, la mégère ratisse large. Des ados cherchant une idole éphémère qui prône le "soyez comme vous êtes, vous êtes beaux", aux émos qui en avaient marre de s'habiller en noir, des communeautés sexuellement divérgentes de l'hétéroséxualité "je trouve ça très courageux de montrer son homoséxualité/transéxualité/nécrophilie au monde, c'est très brave", aux rebels de tous horizons qui pensent que la Lady brise toutes les conventions établies, vous l'avez compris, Lady Gaga tombe dans le gerbant facile pour racoller les fans, mais ça sonne comme du déjà vu . Une fausse blonde qui s'habille comme pour un mardi gras dans une famille de consanguins vendéens et qui te sors des "j'aime tout le monde" en tombant dans la provoc' de bas étage ? On dirait du Madonna mélangé à du Bowie tout ça saupoudré à la sauce j'aime mes fans à la Michael alias buffet froid Jackson. Et pourtant ça m'emmerde mais la garce a des influences qu'on ne peut contredire, de Bowie à Queen en passant par la "parfois musicalement acceptable" Gwen Stefani (j'ai volontairement occulté Madonna et Michael Jackson, tant c'est évident, tant la première a arrêté sa carrière 10 ans trop tard et tant le dernier me donne la gerbe), elle aurait pû nous sortir quelquechose de bien au final, mais non. D'abord chanteuse sous sa vraie couleur capillaire, Lady Gaga (si seulement Freddie avait eu des gosses, ils auraient pu porter plainte pour qu'elle change de nom) ne perce pas, c'est du déjà vu, de l'ennuyant, elle remet le baillement à la mode, puis ca y est, putain l'idée, la révélation, elle découvre la teinture Magiblond l'Oréal donnant un blond ultime, un toucher sublime, résultat éclairci jusqu'à 4 tons ½ sans décoloration préalable, ultra neutralisation grâce au neutra b, cheveux renforcés grâce à l'action soin ionène g + incell sur les 3 zones du cheveu, bref l'unisson parfait de la racine jusqu'à la pointe.



Le pouvoir du neutra b sous le(s) bras, elle s'en alla commencer la conquête des pipes à Los Angeles, de son producteur à qui elle exposa clairement son projet "putain oui je chante comme Gwen Stefani et j'ressemble à Amy Whinehouse mais regarde, j'me teint en blonde, j'm'habille comme si le tailleur de Madonna et l'enfant triso de Wharol avaient copulé un soir d'Oktoberfest pour accoucher de frippes roumaines et j'récupère toute la communeauté des fans de Grey's Anatomy et Twilight en leur disant que moi je les aime tellement qu'ils n'ont pas besoin de trouver l'amour ailleurs", à Perez Hilton le bloggueur des stars made in L.A bien trop content de titrer sur son blog poubelle "Soirée avec Ma Bestaah Gaga !".

Saupoudrez tout ça de la mort de Michael Jackson, qui a vu se réveiller un grand nombre de fans dormants précisons le, à croire que c'était dans les prophéties "Les Kikoo de la Terre se révéleront en masse quand le pédodanseur tombera", mêmes pas foutus de lui rendre hommage convenablement (cliquez ici ou ), ces mêmes fans (certains irréductibles demeurent sur le net, ils sont très drôles et très illétrès) ont l'occaz de retrouver une idole à leur mesure, débordant d'imagination et controversée pour le plaisir, aimant à se faire passer pour une rebelle Lady Gérard (après y avoir réfléchi, elle mérite pas Gaga, sauf au sens propre du dico) est en fait très conventionnelle, son fait le plus choquant est d'avoir dit en interview "un peu de MDMA de temps en temps"... vous êtes comme moi nan ? choqués ? nan j'déconne, par contre quand elle pète un plomb durant les pauses photos et qu'elle frappe son photographe, là j'me dis que c'est rock'n'roll, mais elle s'est excusée la pucelle, même pas drôle.

Donc le produit Lady Gland est lancé, on met la marionnette sur scène avec des sons répétitifs (certains disent "electrodance pop des 80's", moi je dis que c'est de la merde), et des paroles écrites par un autiste atteint de la vache folle qui aurait trop vu Moulin Rouge et c'est tout bon, on la fout à poil pour captiver les yeux au lieu des oreilles, la génération (à chier précisons le) des 12-18 ans aime ça et nous crée une armée de petits pantins prêts à tout pour la reine Lady Gerba. Là où ça devient cocasse c'est quand le produit vend des autres produits, pour ceux qui ont eu la patience ou ceux qui ont été kidnappés par un tueur en série qui comme torture avant la mise à mort leur a passé le clip de Lady Gambas "Téléphone", vous avez pu remarquer les jolis placements de produits (10 au total), la vache, elle aime tellement ses fans qu'elle leur dit quoi acheter, quel altruisme alors.

Pour conclure, certains la voient déjà comme la future Madonna qui va révolutionner la pop et entrer dans l'Histoire, pour ceux qui comme moi, ont déjà des boutons en lisant ça, je les rassure, dans un an ou moins arrivera une brune pour détrôner la blonde, je dis pas que ça sera mieux mais on sera débarassés, de toute façon j'ai grillé son p'tit jeu, elle clamsera sur scène quand sa carrière partira en bretelle la conne, qu'elle le fasse, mais quand j'ai pas internet pour pas en bouffer durant 6 mois (qui a dit syndrôme Michael Jackson ?).

Et pour ses fans qui me lisent, si vous vous demandez si Lady Gaga (sens propre du dico) dort bien la nuit dîtes vous qu'elle dormira mieux quand elle aura pris cet article dans la gueule.

A plus les fans de moi, c'est toujours un plaisir, soyez comme vous êtes, vous êtes beaux, nan je déconne. Vous êtes laids mais vous écoutez pas de la merde, et ç'est pour ça que je vous aime.

Le Collectionneur.

jeudi 27 mai 2010

Casual Come Back !

Faites sonner les trompettes ! Le Collectionneur is Back !

Certains d'entre vous m'ont fait remarquer à juste titre que le Collectionneur n'écrivait plus, avait laissé tomber sa prose acide, délaissait ses lecteurs, n'en avait plus rien à carrer de la ménagère de base type Wisteria Lane qui avait l'habitude d'être pendue à son laptop dans l'attente d'un nouvel article. C'est vrai, je l'avoue, je me confesse, mais il y a une bonne raison à cette attente : le renouveau et la découverte de mon style d'écriture, de remise en question en trips shamaniques dans les forêts d'Amérique du Sud, j'allais investir mon subconscient et découvrir le pourquoi de l'écriture et ses fondements personnels inter-synapsique des sens... ouais bon merde ok j'avais la flemme. Ca vous arrive jamais d'avoir la flemme ? Aller avoue... ne nie pas... bah voila on y arrive, insatiable petite fouine va. 

Enfin quand je vous dis flemme, le Collectionneur n'a pas vraiment eu de repis ces temps ci, prof de grammaire pour David Charvet (mention "débile profond" dans son dossier Acadomia), médiateur entre Guillon (a.k.a la hyène blasée de récolter moins de spectateurs que Shirley et Dino ou encore les Beaudins) et Eric Besson (a.k.a...."aka", c'est pas très français ça, vos papiers svp), coach personnel de Zemmour (c'est pas par ce que quelque chose est vraie Eric qu'il faut le dire tout haut devant des invités, ma maman me l'a dit j'avais 5 ans bordel), donneur de nom à un volcan Islandais (oui je fais aussi les baptêmes) après avoir vu un film de Bourvil et De Funès avec des nazis, chargé de faire tester l'iPad à Stephen Hawking -un échec soit dit en passant (pas si intuitif que ça Mr Jobbs, des améliorations pour la V2 peut être ?),  et avoir rendu une baffe dans sa gueule  petite visite à Jean Louis Masson le sénateur qui veut interdire l'anonymat des blogueurs qui dorénavant sera plus connu sous le nom de Jean Louis Hamster (essaye de poursuivre un type qui s'appelle le Collectionneur gros malin).

Bref vous l'aurez compris les kidz, le Collectionneur a eu un emploi du temps iréel chargé et.. nom d'un objet servant à fumer le tabac/opium/crack généralemet composé d'un tuyeau et d'un fourneau dont les matières les plus souvent utilisées pour sa fabrication sont la bruyère, l'écume de mer ou encore la terre cuite d'une pipe ! Suis -je tête en l'air, il est déjà l'heure qu'il est et j'ai totalement oublié de vous parler du sujet du jour/mois/trimestre, à savoir un coup de coeur ! Hé oui un coup de coeur mes sacrés fans de foot (même si vous aimez pas le foot considérez ça comme une promotion sociale que d'avoir eu cette attention de la part du blogueur de plus flemmard en vogue du moment). Hé non ce coup de coeur n'est pas attribué aux derniers opus du collectif Valérie de Minitel Rose & Anoraak, ni à l'adaptation tellement dark mais tellement bandante d'Alice par Tim Burton, ni au dernier épisode de Lost (série qui m'a lost il y a bien des années déjà), ni à la nouvelle série HBO trendy pop smoothie "How to Make In America" et à sa B.O excellente qui nous importe des artistes tels que les Bag Raiders ou nous en fait découvrir d'autres comme Aloe Blacc, hé non rien de tout ça.

C'est donc avec des roulements de tambours que je vous fait part de ma petite découverte perso... La Nouvelle Marque Estudiantine CASUAL CAMPUS !

Fini les paillettes, les news déjà rapportées par vos flux RSS préférés, là on parle de vraie découverte, de vrai coup de coeur. Qui n'a jamais rêvé de porter les couleurs de son école ou de sa fac ? De se la jouer à l'Américaine pour une fois ? De pas avoir à se trimballer son CV en soirée ou dans la rue pour montrer que putain on a fait des études supérieures ? Et tout ça de façon très Casual. Votre école faisait déjà des fringues universitaires ? Ouais la mienne aussi, mais c'était dégueulasse. Vous voulez un visuel ? Oh oui vous en voulez un !


Si avec ça on se sent pas dans un teen movie... je me vois déjà sur la plage cet été (qui a dit nanti ?), sundown, l'air se rafraichi, j'enfile mon hoody Casual Campus et la norvégienne à ma droite... hum bon, vous voulez des fringues dans l'air du temps, personnalisées et communeautaires (non, pas dans ce sens là Eric, non, non plus Eric) ? Adoptez la Casual Attitude, avec ça vous aurez pas l'air d'un Casual Con avec vos Casual Merdes Diesel, en plus sur le site on peut apercevoir un bout de nichon et les culs des créateurs (dans l'onglet créateur, bah oui). Bref totale adhésion à cette marque légère, pas prise de tête qui enchaîne les créations personnalisées pour ses membres et les pop-up stores dans la capitale.

                                      

Bon j'vais m'arrêter là moi, trop de gentillesses ça m'réussi pas.

Pour éviter d'avoir à affronter une nouvelle trop longue abscence de votre epingleur préféré, vous pouvez envoyer vos idées, vos envies, des personnes à épingler à jenairien@battre.fr 

Aller, on se revoit au prochain pin's les amis. 


Le Collectionneur

jeudi 4 mars 2010

Avatar - Blue Crash

Salut les cinéphiles !


Le phénomène de la semaine comme vous pouvez vous en doutez sera dédié à un film, et pas n'importe quel film les amis, il s'agit du blockbuster de l'année, de l'aimant à cons prototype 2010, de la cause de la montée en puissance de l'action M&M's, je parle bien sur d'Avatar.



Avatar c'est simple, tout le monde l'a vu. Oui tout le monde. Ta mémé, ton voisin, la boulangère aveugle du patelin d'a côté, bref « éveuribeaudi » comme on dit. Le phénomène commence tout doucement, les queues se forment devant les distributeurs du dernier James Cameron, les théâtres pour incultes cinémas sans technologie 3D sont déserts et les autres sont plus remplis que les condoms d'un jeune matelot revenant de 6 mois de mer et ayant passé la soirée dans le premier bar à putes pour marins de la cote landaise.


Pourquoi un tel succès ? Quelle est la recette miracle du film qui va rafler une sacrée branlée d'Oscars cette année ? James Cameron nous a t'il enflé ? Les lunettes 3D sont elles issues des anciens pensionnaires de maisons de retraite ? Pourquoi la pub Haribo en jette plus que la daube le film de 2h30 qui suit ? Pour vous l'analyse du pourquoi Avatar rime avec à ne pas voir, ici, maintenant, par ce que c'est vous.


C'est connu que l'humain est le seul mammifère a bien aimer reluquer sa merde, et apparemment aussi celle des autres. Je ne sais pas si vous en avez pris conscience amis lecteurs qui avez posé vos fesses dans le premier CGR ou Pathé du coin, mais vous avez zieuté un étron durant 2h30 (pubs non comprises), il se raconte que les plus insensibles auraient même mangé durant ce laps de temps, le comportement humain est si insaisissable. « Pourquoi une merde ? » vous interpelez vous les uns les autres ? Cluzot (grand homme) le résume bien, c'est pourquoi je le citerai deux point ouvrez les guillemets « Pour faire un film, premièrement, une bonne histoire, deuxièmement, une bonne histoire,troisièmement, une bonne histoire. »


James Cameron nous a concocté, premièrement, une bonne crotte, deuxièmement, une bonne crotte, troisièmement, une bonne crotte, pas même de quoi faire un tiers de film.


Je sais que cela fait beaucoup pour l'homme qui nous avait gâté fût un temps avec un excellent Aliens le Retour et un larmoyant Titanic, mais là il faut bien avouer qu'en se penchant un peu sur le scénario on éclate de rire ou en sanglots, au choix.

Fermez les yeux, revenez en enfance, rappelez vous... Disney...1997... Pocahontas, troublant n'est ce pas. Je la refais pour ceux qui auraient pas fait le rapprochement. Un homme blanc, s'en va lui et ses p'tits potes un peu cons (le con type raciste musclé ici) sur un autre continent/planète pour tout piller/péter/tuer. La bas, un peuple vit en paix, sans connaître l'électricité, vivant des bienfaits de la nature et se torchant avec; tout ceci en vénérant un dieu imaginaire mais toujours sympa genre super assistante sociale qui fait jamais chier avec la météo et tout.

Dans ce peuple, une fille, la fille du chef bien sur (la fille du chef est FORCEMMENT bonne, ou du moins la plus belle à 100km à la ronde)... et devinez quoi ? Les deux camps vont se foutre sur la gueule, à part le type et la gonzesse qui vont vouloir faire des bébés sur le champ de bataille. Alors bien sur les méchants sont très méchants et veulent cuire le cul des gentils tous gentils qui se défendent avec des bouts de bois et des figues dénoyautées en guise de projectiles. Vous replongez en enfance ? Moi ça me fais juste dire que des daubes j'en ai pas vu qu'une, mais deux.

Au moins, Avatar a donné du boulot à des figurants, il en fallait du monde pour rentrer des les costumes Na'vi... pour vous, la photo de groupe des figurants avec la responsable de décors, prise sur le tournage :



Affligeant. J'ai la nausée rien que d'en parler dites donc, mais je dois continuer, pour vous. Avatar est donc une belle histoire moralo-écolo-déjà -vu, mais pas seulement. Si encore on croisait pas des inspirations de la célèbre et recommandable BD « Aquablue », des décors (qui sauvent un peu le film, un tout petit peu hein) Final Fantasiesques, le principe de « Clones », tout ça saupoudré à la sauce schtroumpf à gogo, on se sentirait pas offusqué, quoique. Certains me disent « ouais ok nan mais attends il est vachement beau quand même », je me dois de leur répondre que pour le même prix voire gratuit (oui oui comme quand on accumule les bons de réduction pour la mousline qui fait qu'au 5ème paquet de purée en poudre, le 6ème est gratuit !), des centaines d'expos photos sont ouvertes avec personne pour les regarder, le monde préférant se vautrer dans un fauteuil plein de merde et de chocolat fondu au milieu d'une meute de trous des cul (oui trou du cul au pluriel se dit trous des culs) qui font « oh » « ah » « ouah la vache elle est forte celle là! » à intervalles de 3min30 tout au long de la séance étronique. Je tiens à préciser qu'une expo photo se fait souvent la clope au bec avec une coupe de champagne, vous préférez toujours James Cameron ? Oui ? Non ? De toute façon laissez tomber j'en ai assez de parler de lui, surtout qu' « Avatar 2 » est annoncé... et le marché de l'excrément relancé, de quoi vous faire doublement prendre pour des abrutis notoires.


Fin de semaine c'est promis je vous parlerai de bons films, mal accueillis, où y'a pas de boum boum de pan pan et d'indigènes bleus en string de liane qui couchent avec des américains, désolé ça doit être pour ça que personne n'a aimé.


On se quitte sur une citation de José James Cameron « COUPEZ! Elle est à chier !, on la garde.».


Bien à vous,


Le Collectionneur.

samedi 13 février 2010

Coups de Coeur de la Semaine : Yuksek & Ambiguous


Bientôt la fin de cette première semaine, il est logiquement venu le temps du coup de coeur! On a bien épinglé durant ces quelques jours alors aujourd'hui on va parler des « + » qui font que la vie est pas si dégueulasse et qu'il reste encore du bon dans ce que l'on peut croiser à notre époque. Du bon il y en a tellement que cette semaine il n'y aura pas un coup de coeur, mais deux, oui deux ! C'est du soldissimo, plaisir d'offrir, joie de recevoir, que du bonus, la vie est belle.

Et le premier coup de coeur de la semaine, ce ne sera pas le phénomène Chatroulette. « Ooooooh... » vous entends-je. Hé bien oui, désolé, d'autres ce sont déjà donné la pine peine d'en parler sur la toile et à mon avis rien ne vaut l'expérience du rookie qui va cliquer pour la première fois sur le bouton « Next ».

Le premier coup de coeur de la semaine sera donc pour notre ami Yuksek.

Yuksek, compositeur et producteur de musique électronique venant de Reims, révolutionne la scène française underground avant d'être la coqueluche des publicitaires français avec la pub Airness, le déo des panthères (Titre : Extraball feat. La douce Amanda Blank), et aujourd'hui la nouvelle pub Peugeot, celle d'environ 1 minute (Titre : Tonight (parenthèse dans la parenthèse, c'est sympa à Peugeot de faire des pubs bien longues quand la musique est bonne, sinon c'est pas la peine) fin de la parenthèse dans la parenthèse). Ce qui nous amène aujourd'hui à épingler Yuksek sur le mur des coups de coeur, c'est son talent musical bien sûr, mais surtout il est la première personne au monde à avoir réussi l'exploit, le casse tête des chercheurs depuis des années et peut être des hommes de néanderthal: il a réussi à recycler la merde.

Je m'explique. Vous connaissez peut être Booba, fier rappeur aux allures de thug bandit boom bling bling boom, l'homme qui chante avec des cacahuètes dans la bouche (d'ailleurs paraîtrait-il qu'il sort avec la femme arachide à Rachid )qui avait sorti je ne sais pas quand car je m'en fous une « chanson » grotesquement boobaiesque du nom de « Salade Tomates Oignons ». Hé bien cette chanson notre ami Yuksek a eu la bonne idée de la remixer avec son talent de toujours avec en bonus un clip spécial pour l'occasion, nous rappelant bien sur « Smack my Bitch up » de Prodigy, mais néanmoins agréable à regarder (plus qu'une pub Peugeot en tout cas). Le clip, pour vous (plaisir d'offrir, joie de recevoir tout ça tout ça), en exclu (ou pas) ici même :




Le second coup de coeur de la semaine sera dédié à la marque Américaine née dans les mid-90 « Ambiguous Clothing ». Le crédo de cette marque est « des fringues que nos potes voudraient porter ». Les années faisant les potes et les influences aidant, la tribu s'est composée d'artistes, musiciens, skateurs & autres, faisant d'Ambiguous une marque en renouveau perpétuel et aux idées larges, très larges.

Le pourquoi du coup de coeur est l'événement artistique de l'année 2010 lié à cette marque. La grande relation entre Ambiguous et l'art & la création pousse perpetuellement à réfléchir, d'où l'un de leur slogan « Creative Intelligence » (ça change des cons de Diesel). Si l'événement créatif de 2009 avait comme support original des raquettes de ping pong :


L'évenement 2010 verra la remise à la mode des bouillottes ! Et oui, quoi de mieux qu'une bouillotte pour exprimer ton sens de l'art et sa créativité avec aucune restriction ! Là je vous entend dire « ok ouais y'en a plein qui font ça ». Exactement la même chose ? Pas si sur non... Car pour l'événement « Bouil'hot 2010 » les artistes c'est vous ! Pour ma part j'ai déjà ma bouillotte et je planche déjà dessus... voudrez-vous participez à cette grande aventure créative ? Saurez-vous vous montrer imaginatifs ? Pour vous renseigner sur l'événement et participer ,rien de plus facile, c'est ICI, en attendant voici déjà quelques travaux effectués, pour le plus grand plaisir de vos rétines :




Je vous souhaite à tous, un bon vikend.


Le Collectionneur.

vendredi 12 février 2010

Dan Le Marron



Les copains, on est dans la merde.

Bientôt la fin de l'hiver et déjà, tapis dans l'ombre, les enfants du Malin pros de la comm' se gaussent devant la maquette finale de ce qu'on va bouffer à coup d'affiches de bus, de gares, de 4ème de couv' du point et autres magazines que les gogos lisent dans le métro/bus/train/tram rayez la mention inutile.


Vous voyez déjà de quoi je parle. Si si ne le niez pas. Je vous parle bien sur du Roman Poubelle des vacances. Musso, Lévy, Harlan Coben, Werber, et tant d'autres sont les pauvres types qui nous pourrissent nos vacances et pré-vacances avec leurs rouleaux de torche cul imprimés.


Hé bien la personnalité de la semaine n'est personne d'autre que le PDG de Moltonel

...pardon, l'auteur de "romans" à "succès", Daaaaan Broooooown.


Dan Brown dont la traduction littérale en hébreu est « le porteur d'excréments » nous ressort en cette période d'hiver rude, « Le Symbole Perdu » (gageons qu'il a dû céder sa place privilégiée de summer romance à un autre coutumier du genre, perso je mets ma bille sur Coben).


Alors le symbole perdu... pas lu. Et ne le sera pas. Je sais c'est un peu arbitraire et j'ai mes raisons. « Lesquelles? » me direz vous. Deux vous réponds-je. La première, Dan Brown est un pauvre type. La deuxième, j'ai tenté l'aventure Da Vinci Code lors d'un été au bord de la piscine, lieu de lecture obligatoire (ou plage, entendons nous que bronzer c'est vite chiant mais faut bien passer le temps alors on prend un truc à lire qui fait pas remuer les méninges par ce que c'est l'été quoi merde faut pas pousser) pour ces quelques pages aussi instructives et riches en rebondissements que la rubrique astrale de Télé 7 Jours.


Dan Brown un pauvre type ? Et bien oui Mesdames et Messieurs. C'est vrai qu'au premier abord ce gentil blond qui à l'air bien sous tout rapport, les dents blanchies pour la photo et le coude sur la cheminée genre gentleman farmer de mes deux à l'air sympa, pas méchant et pas du tout sournois. Tout ce que l'on sait pour le moment c'est que si cette bicoque est la sienne, il est assez con pour laisser le tapis à moins d'1 mètre de la cheminée, mais baste de réflexions faciles sur un shooting raté dès le moment où il a choisi ce jean là et pas un autre, passons aux faits, à ce qui fait de lui un sacré coco pas comme les autres. On va pas s'étaler sur sa carrière de chanteur raté qui l'a poussé à épouser sa femme (par intérêt disent les premiers, permettez moi d'en douter un peu; par amour scandent les seconds, permettez moi d'en douter très fort) et à abandonner le micro et le synthé dans ses tentatives vaines de devenir célèbre.

Après sa carrière de ténor des chenils ratée, il passe à l'écriture, et là...le bide. Le type ne vend pas ses trois premiers bouquins. Mais comment faire alors ? Quelle solution adopter ? Le plagiat ? Le mensonge ? Renier ses valeurs ? Et pourquoi pas les trois à la fois ?


2003, le Da Vinci Code sort, si j'étais mauvaise langue je dirai que j'aurai dû en profiter pour inventer le plâtre pour les yeux, je me serai gavé. Le Da Vinci Code ne serait il qu'un vaste plagiat de plusieurs livres ? Des procès sont faits. Dan Brown s'en sort avec le prétexte que piquer (synonyme de voler oui) quelques idées par ci par là (4 ouvrages différents pour être précis) ne peut être considéré comme plagiat, si vous voulez vous faire votre propre idée et lire un vrai bouquin foncez chez votre meilleur dealer de bouquins acquérir « L'Enigme Sacrée », là vous en aurez pour vos 20€.

Outre le plagiat, le problème des sources de Dan Brown, si encore celui ci ne laissait pas planer un doute perpétuel sur la véracité des événements et leur exactitude, ses moult théories du complot et autres fantaisies sur ce qui fait fantasmer les gens en manque de sensationnel, ça irait. Mais non. Prenons l'exemple du Prieuré de Sion, dont l'auteur affirme l'existence dès les premières pages afin de tisser son intrigue sur la toile de la médiocrité... l'une des plus grosses arnaques historiques du Xxème siècle. Il en va bien sûr de même pour le reste de ses sources, toutes issues de comploteurs avérés sachant manier les faits dans le cocktail de l'Histoire dont la recette est ¼ de faits et le reste d'inventions dignes d'Hollywood.

Non content de nous prendre pour des billes, il aime faire croire à ses lecteurs qu'ils ont l'Histoire, la vraie, celle avec un grand H, sous les yeux, mais le bonhomme ne s'arrête pas là et va jusqu'à pousser le comique en mettant sur la 4ème de couverture de ses cale tables ouvrages que môssieur a enseigné l'histoire de l'art... Ai-je besoin de préciser la bêtise de cet acte quand il est facilement vérifiable qu'il n'a enseigné que les langues (2 hein pas plus, faut pas déconner).


Mission accomplie pour le petit qui chantait dans la chorale de l'église du quartier et passait ses étés en camps religieux, 86 millions d'exemplaires vendus d'une grosse daube plagiée remaniant l'histoire et ayant provoqué des dénonciations envers l'Eglise par crainte d'un complot pluriséculaire.


Qualité du Roman ? Niche de marché expliquant le niveau de ventes ? Quantité égal qualité ? Meilleure excuse pour ne pas apporter son pack d'eau à mamie durant l'été 2003 ?

Chacun sa réponse. Ce qui est sur c'est que ses trois précédents bouquins allaient être publiés à nouveau et se voir arrachés comme des merguez le jour du match de foot du petit, faisant de Dan Brown un distributeur de pez à la merde auteur à succès.


Je ne m'étendrai pas sur l'adaptation télévisuelle du DVC, où la seule énigme du film est de savoir qui est le coiffeur de Tom Hanks.


Et si toutefois vous avez la chance d'être passé à côté de tout ça, c'est que vous devez vivre en Papouasie avec les autochtones à bouffer du sable, alors restez y, sérieusement.



Le Collectionneur.




lundi 8 février 2010

Du plomb dans mon Diesel



"Je dépense donc je suis"



Vous connaissez Diesel ? Non pardon je me fourvoie, vous connaissez Diesel !


Hé bien la marque trendy bobo-chic pour les gens beaux qui sentent bons n'a apparemment pas fini de s'auto-mutiler. Après avoir laisser un con de supermarché qui a laissé son cerveau dans le coffre du Hummer de Johnny Christian Audigier leur gribouiller des fringues et les parfums senteur pipi de cheval, Diesel revient insulter ses clients avec une campagne de communication printemps/été 2010 qui a déjà ses fans et qu'on va sûrement ingérer jusqu'à écoeurement dans toutes les bonnes rames de métro et liens Facebook de vos personnes ajoutées par erreur amis au top du Buzz-Arty. Prenez votre sac à vomi, c'est pas fini.

Mais revenons à ce qui nous intéresse, l'objet du délit de sale comm', la campagne.

Sans nul doute que les adeptes du bobo-chic-fashion-bang-bang apprécieront cette campagne pondue par l'agence Anomally London qui se résume en une phrase simple et accessible à tous "Be Stupid".

Stupide il faut déjà l'être pour acheter de la toile déchirée 200€, mais là n'est pas la question, la marque habituée à faire dans la provocation franchit un pas, délire des créas ? Coke périmée à Londres ? Incompétence de l'agence ? On peut le penser, comme cette règle de base d'un bon visuel ici violée, pas de jaune sur du blanc (cf. photo du dessus). "Be Stupid", ça c'est fait.

Le mot d'ordre est passé et le message subliminal "soyez innovants et anticonformistes" se casse la gueule à la vision du premier brun décoiffé ou de la première bimbo en bikini, la stupidité gagne les visuels ( pas moins de 40) et nous font autant sourire que les blagues de notre cuisinier scolaire, le thème de l'éléphant est repris jusqu'à épuisement, les scènes "clichées" se suivent, le new jackass by beautiful people sonne creux mais l'anti-intellectualisme est la base du message alors ça se tient.




La campagne a au moins la sympathie de nous laisser choisir entre Smart & Stupid. Mon choix est fait, c'était mignon d'essayer de me prendre pour un con.


Le Collectionneur.

Pas si simple de débuter un blog, enfin pas si dur que ça non plus puisque ça a démarré. Oui c'est parti, parti avec l'envoutant ton d'un arbitre de boxe et l'acidité d'un shooter vodka-pisse; La Collec' de Pin's peut commencer !

Tout d'abord les kids, petite mise en garde, faudrait surtout pas se méprendre. On est pas là pour parler du dernier torche cul Marc Lévy numéro 1 des ventes à la Fnac de Parly 2, on est là pour balancer, comprendre pourquoi, remettre les gens à leur place, décrypter les tendances, savoir pourquoi le fils de la voisine mouline des bras avec son sweet à capuche violet, et bien d'autres choses encore.

Pourquoi donne t'on la parole à B.H.L ? En quoi la prochaine campagne Diesel nous prend ouvertement pour des cons ? Comment se fait-il que Dan Brown vende des livres ? Qui est le con qui a parlé des Illuminatis en premier ? Beigdeber, roi de la pub ou simple ampoule basse consommation ?

Voici les grandes lignes du programme alléchant qui nous attend pour les jours, semaines, mois à venir !

Chaque semaine 3 nouveaux articles :

-Le Phénomène de la semaine

-La Personnalité de la semaine

-Le Coup de Coeur de la semaine (il faut bien de la gentillesse dans ce monde de merde brutes


Bien à vous.

Le Collectionneur.